«Nacre» est l’histoire de trois créatures nomades sur la piste d’un «fantôme» insaisissable.
Mais s’agit-il vraiment d’un fantôme ?
Ou est-ce un vrai fantasme ? («Fantasma» en italien veut dire «fantôme»)
Un rêve partagé ?
Ou simplement une réalité tranquille et dépouillée, avec ses propres rythme et souffle ?
Et le personnage du «fantôme» n’ est-il pas lui-même sur la piste des trois créatures qui le poursuivent ?
Le voyage de ces trois nomades avec leurs huttes sur le dos et leur quête d’une présence qui se dérobe perpétuellement, sera tout de même une belle occasion de cotoyer et peut-être même d’embrasser cet obsédant invisible.
De démêler enfin hantises, peurs et désirs, de les gonfler comme une baudruche ou les dégonfler pour en faire du papier à écrire des histoires et simplement passer un moment hors du temps, ensemble, autour d’un feu crépitant.
Le cinquième personnage, celui du musicien, distillant avec son langage vibratoire propre à la musique une part de ce mystère, sera la vigie de ce voyage fantasmagorique.
Les huttes seront à la fois le refuge, l’habitat et parfois les habits des trois amis nomades.
Conçues comme de petits dômes légers pouvant être portés, les huttes seront des maisons-costumes, des secondes peaux.
Mirage des identités et réalité du principe de vie, perpétuel jeu de métamorphoses