C’est l’histoire d’un petit groupe de réfugiés. Dans un lieu étrange, hors du temps, ils se retrouvent après avoir fui.
Ils ont peur du monde, des autres, d’eux-mêmes, du vide. Peur de l’avenir aussi et de leur passé qui ne cesse de les rattraper.
Ils sont muets, incapables de parler ou d’échanger. Leurs pensées, leurs monologues intérieurs, résonnent, rythmés par leurs peurs et leur désir vain de les surmonter.
On entend les bruits du monde, les échos de l’intime, qui disent l’angoisse et les instants de joie éphémères qui les traversent.
Ils sont un peu de nous, dans ce qu’il peut y avoir de pire ou de meilleur.
Entre théâtre d’objets, masques, jeu du corps et de la parole, cette création pousse la porte de l’intime en exaltant l’universalité de nos émotions.
Comment vivre avec nos blessures enfouies, silencieuses, criantes et cabossées ? Se faisant le miroir des enjeux actuels, ce spectacle poétique et minimaliste renvoie à l’essentiel de notre condition et touche en plein cœur notre humanité. Comme les personnages de Beckett, ils ne cherchent pas à communiquer quelque chose à autrui mais ils tentent désespérément de le dire.
Distribution
Jeu et Mise en Scène : Laurent Eyllier et Françoise Calvel
Musicien et jeu : Christophe Célérier
Auteur : Dominique Richard
Regard extérieur : Elena Serra
Univers sonore et création studio : Olivier Gaudet et Christophe Célérier
Costumes : Marie Desdemone Xolin
Création Lumière et régisseur : Geoffrey Torres
Facteur de Masques : Morgane Jouteur