L'association Dansons l'Europe propose une journée stage et bal à Sarliac sur l'Isle le samedi 18 novembre 2023.

Khaverim, (les amis, en hébreu), c’est l’histoire d’une découverte puis d’une amitié.
Dans le trad’, la musique et la danse sont indissociables. Et il en est ainsi de la danse d’Israël comme de toutes les danses du monde entier.
Avec cette nuance, unique, que pour ce répertoire très spécifique, chaque air correspond à une danse. A moins que cela ne soit l’inverse…
Alors, depuis des lustres, les chorégraphes s’en donnent à cœur joie. Un bel air qui passe par là et, en fermant les yeux, ils voient déjà un pas en avant, des bras levés vers le ciel, un pas sur la gauche, un mayim, un tcherkessia… Des enchaînements que des générations de danseurs se sont ensuite évertuées à apprendre, à mémoriser, pour mieux les partager. Ensemble.

Les danses d’Israël sont multiples. Comme une tour de Babel accueillant le monde entier des dièses et des bémols. A l’image de ces peuples, unis par une même foi, mais dispersés ici, là et ailleurs. Loin, souvent, près, parfois. D’Europe centrale, du Yemen, d’Espagne, d’Afrique du nord, de Russie, d’Ethiopie… Chacun arrivant avec sa culture, ses influences, ses traditions, ses coutumes. Et ses petits airs qui trottent dans la tête.

C’est ainsi qu’on découvre un univers où flottent dans l’air les mots klezmer, debka, hassidim, hora… Qui correspondent à des univers éloignés les uns des autres, donnant des danses aux racines millénaires, ou -au contraire- à des mélodies récentes, modernes mais bien ancrées dans la tradition. Elles empruntent là où elles passent, s’inspirent du meilleur. La hora parle de sa Roumanie natale, la debka évoque ses racines arabes… Au final, on hérite de danses et de musiques exubérantes, rythmées, fortes, ou au contraire, de mélodies douces, posées, chaloupées, envoûtantes.