Le sous-commandant Marcos, utilise le conte, grâce notamment au personnage du Vieil Antonio, figure inventée ou réelle d'un indigène chiapanèque, pour rédiger les communiqués de L'EZLN.
En détournant le langage révolutionnaire de sa forme dominante, il s'inscrit pleinement dans la lignée de cette mythomanie révolutionnaire.
Ce spectacle se nourrit de ces figures révolutionnaires mexicaines, en particulier celle du sous-commandant insurgé Marcos.
Comme dans le premier volet du diptyque qui s'inspirait de la vie et l'oeuvre de Philip K. Dick, il ne se sera jamais question de peindre un portrait véridique ou une fresque historique, mais de se servir d'un "ailleurs" pour hanter un "ici".
Là où, Philipe K., Don Quichotte paranoïaque, soupçonnait le monde de faire de lui une simple fiction, Marco de Rodez, Don Quichotte mythomane, incarne une fiction pour combattre la "fausseté du monde"