« Barrut, c’est une bête composée de trois femmes et quatre hommes qui font de la polyphonie et qui tapent très fort sur des tambours. Une bête sonore, sauvage, qui pleure parfois, rugit souvent, une bête qui a grandi dans la garrigue montpelliéraine et dont l’insatiable appétit l’a conduite à s’abreuver à la table de nombreux étrangers, qui ne le sont plus dès lors qu’ils acceptent de nourrir l’estomac prodigieux. La bête du Barrut est un animal poétique. Elle met en mouvement des stances dans sa langue maternelle, l’occitan. Des poèmes écrits par Léon Cordes, Louisa Paulin, des troubadours du XXe siècle, ou bien par la bête elle-même. »