À l’heure où la migration et le nationalisme se confrontent, Baraka questionne l’identité collective et soutient l’idée que l’on ne se construit pas tout seul. C’est dans son fonctionnement intrinsèque, que la compagnie veut montrer la force du collectif, riche de multiples origines uruguayenne, italienne, française..., de multiples histoires, de multiples personnalités…
Sous ce chapiteau, on joue et on chante, dans plusieurs langues, peu importe. La musique est toujours là, omniprésente, réelle. Nourrie des rencontres du voyage, des cultures de chacun. Elle envahit l’espace.
Comme pour profiter plus de l’instant, tout se suspend, et pas seulement au sens temporel, mais aussi au sens physique. Tissu aérien, danse suspendue, funambulisme, voltige, instrument flottant dans les airs... C’est un théâtre du corps, un langage corporel, universel, qui efface les frontières des mots, des langues, ou qui en jouent, chaque corps développant sa propre identité…